Publié le 30 Novembre 2013
MEDECINE GENERALE
On constate à Valréas une diminution inquiétante des cabinets médicaux (médecine générale et spécialistes) et un accroissement de la désertification médicale. Une réflexion et des actions devront être menées pour attirer des médecins sur Valréas.
CENTRE MEDICO-SOCIAL
Le Conseil Général de Vaucluse a financé la restructuration et la réhabilitation du Centre Médico-social dont le coût prévisionnel a été chiffré à 2 198 000 €. Après deux ans de chantier le bâtiment va être livré. Avec 400 m2 supplémentaires (environ 1 100 m2 au total), les nouveaux locaux contribuent à améliorer les conditions d'accueil du public ainsi que l'environnement de travail des personnels.
MATERNITE DE VALREAS
En 2010, le Maire de Valréas et son équipe disaient dans la revue de la ville : « C’est l’avenir même de Valréas qui est lié à l’avenir du centre hospitalier. On ne peut pas imaginer développer notre ville, et de manière plus générale notre bassin de vie, sans disposer d’un pôle santé complet, performant et moderne. Il nous faut une maternité bien sûr, chacun connaît mon combat à ce sujet, mais aussi des urgences, une médecine générale, un secteur gériatrie, des consultations… ». Sauf que le Maire a signé lui-même l’arrêt de la Maternité à l’inverse de Gérard Santucci.
Notre équipe a parfaitement conscience des difficultés pour réouvrir la maternité (difficultés de recrutement et financières) et Gérard Santucci s’engage, s’il est élu, a adresser sa première lettre de Maire de Valréas à Madame Marisol Touraine, Ministre de la santé, afin de lui demander de respecter les décisions de justice qui ordonnent la réouverture de la maternité.
HOPITAL DE VALREAS
Concernant l’hôpital, le Président du Conseil de Surveillance veut lancer des travaux au pas de charge sans études concrètes au préalable. Nous sommes conscients de la nécessité d’une rénovation du service des urgences et d’une modernisation de l’hôpital mais nous nous interrogeons sur les difficultés financières que cela va engendrer. En effet, 8 millions d’euros de travaux sont prévus, un emprunt de 4,2 millions d’euros sera contracté par l’hôpital et devrait être garanti en partie par la mairie (environ 2 millions d’euros).
Au regard du déficit de l’hôpital de 500 000 euros par an, on peut nourrir des inquiétudes sur ses capacités de remboursement et sur les risques encourus par la mairie, ce qui pourrait se traduire inéluctablement par une augmentation possible des impôts dans le cas d’une incapacité de paiement. On peut s’interroger aussi sur la restructuration prévue et ses conséquences sur les personnels ?
Comment la municipalité actuelle peut-elle laisser à ses successeurs (car il y en aura !) une telle épée de Damoclès sur sa tête ?