Piscines publiques modèles obsolètes ou non?

Publié le 4 Janvier 2020

Piscines publiques : modèle obsolète ou non ?

 

Nous savons que la gestion d’une piscine publique entraîne systématiquement un déficit important.

Cette situation découle du coût d’exploitation élevé aux frais de personnel et d’autre part des recettes modérées par l’exercice de mission de service public.

Le niveau de déficit moyen des piscines contrôlées serait de 640 000 € par an. Cela va de 6 € par habitant à 124 € pour certaines communes.

Ce déficit pourrait être éventuellement acceptable si ne s’ajoutait pas aux municipalités aujourd’hui, propriétaires de piscine d’un équipement vieillissant, qui pour certaines ne correspondent plus aux normes d’hygiène et de sécurité ni aux attentes nouvelles du public. Nous savons que les piscines publiques répondent à un modèle ancien, désormais inadapté pour la plupart d’entre elles.

La moitié des piscines publiques a été construite avant 1977 dans le cadre principalement de la mise en œuvre du plan National.

Dans ce contexte la question se pose quant à la décision de fermer une piscine ou de procéder à sa réhabilitation; nous pouvons le comprendre en sachant que de nombreuses communes seront amenées à prendre cette décision dans les années à venir…

L’Important aujourd’hui est de savoir comment nous pouvons répondre à cette attente et aux besoins de la population qui ne peuvent être réglés qu'à la dimension d'un bassin de vie.

Une seule solution me semble envisageable : un transfert à l’intercommunalité qui permettrait une meilleure mutualisation des moyens avec l’aide des deux régions et des deux départements, en sachant que cette activité sportive reste la plus pratiquée par les Français : 13 millions de personnes âgées de plus de 15 ans et plus de 20 % des personnes âgées de 45 à 65 ans déclarent ne pas savoir nager.

Au regard des finances publiques locales :

Ne nous trompons pas, la reconstruction de notre piscine me semble irréalisable en se basant uniquement sur les finances communales.

Si nous voulons une réhabilitation qui nous semble nécessaire sur le plan social et touristique, seule une volonté politique et une prise de conscience de la part de nos élus de l’intercommunalité me semble réaliste pour les années à venir.                                   

GS.

 

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Rédigé par SANTUCCI

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